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Joannie Boulais est détentrice d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM (2017), pour laquelle elle a reçu les bourses du CRSH et du FRQSC. Depuis, elle pose un parallèle entre l’hybridité plastique et l’hybridité identitaire et développe une pratique sculpturale mettant de l’avant l’appropriation d’objets issus de la culture populaire et la technique du recouvrement.

Elle a participé aux expositions de groupe Inclusion organisée pendant Fierté Montréal (2019) et Archives cannibales à La Centrale (2014), conçu un projet autour de la communauté franco-manitobaine grâce à une bourse du CALQ (2013), effectué des résidences en Espagne et en Argentine (2012) et présenté des expositions individuelles à la Galerie de Matane et aux Territoires (2011).

On pourra voir son travail à la Maison des artistes visuels francophones à Saint-Boniface (2026) dans une exposition en collaboration avec Steffie Bélanger. Elle vit à Montréal et travaille à la Galerie B-312.

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Coucou (2024)
Joannie Boulais

Impression qui se révèle à la chaleur sur tasse en céramique, tirage de 10 exemplaires mis en vente

Prix de départ : 100 $


Les animaux de l’atelier se sont mis beaux pour la photo. Un, deux, trois, cheese. L’image panoramique apparait et s’efface avec la chaleur d’un liquide et son refroidissement. Si par malheur, elle a disparu et que vous auriez aimé plus de temps pour la contempler, il suffit de remplir à nouveau la tasse-œuvre de votre boisson chaude préférée !

Non sans un humour manifeste, ce projet inédit conçu pour À l’épreuve trouve un parallèle avec la démarche artistique de Joannie Boulais. Elle privilégie une manière de travailler qui se rapproche du bricolage. Par son ambivalence, entre le mal fait et l’ingéniosité de l’avoir fait comme ça, ainsi que pour sa capacité de résistance, l’artiste a la conviction de donner à voir quelque chose de plus fragile et de plus sensible, de plus malléable et de plus ouvert. La dimension politique de son travail n’est pas explicite ou illustrative ; elle préfère laisser surgir une confusion, souhaitant susciter chez le spectateur un mélange de curiosité, de fascination et d’inconfort. Dans ses sculptures-assemblages, le recouvrement et l’appropriation d’objets issus de la culture populaire lui permettent d’aborder des questions d’ordre identitaire.

Évoquant l’idée de dissimuler ou de se cacher, le recouvrement s’apparente au camouflage. Mais pourquoi se cacher, de qui ou de quoi ?