Ce projet de tatouage ornemental a été réalisé à partir d'une œuvre de linogravure. Bien que le tatouage soit souvent perçu comme unique, il peut sembler en contradiction avec la technique de la gravure. Toutefois, un tirage de trois exemplaires mettra en lumière les subtiles variations résultant de l'interaction entre l'artiste et la personne qui portera l'œuvre. La version choisie sera adaptée aux souhaits de cette personne.

Cette proposition reflète l'intérêt croissant du grand public pour le tatouage. L'autodétermination, la réappropriation du corps et l'image corporelle jouent un rôle essentiel dans l'essor des artistes tatoueurs à Montréal.

Artisanat ou pratique des arts visuels ? Ce qui est certain, c'est que cette œuvre privilégie la chaleur humaine.

Tommy Besner-Patenaude est détenteur d’un baccalauréat en art-visuels et médiatiques à l’UQAM en 2015.

En 2016, Tommy et plusieurs collègues artistes fondent un atelier d’artiste et un espace de diffusion nommé GHAM & DAFE. Pendant 6 ans, il expérimente toute les facettes de l’administration de l’OBNL.

En 2020, le tatouage devient une nouvelle direction professionnelle. Un passe-temps et une passion qui se développe éventuellement en une manière de vivre de son dessin. Pour l’artiste, le tatouage est une façon de mieux revenir vers sa vocation première : l’art.

Tommy considère la création comme un geste quotidien. Il aime établir des liens entre le travail de production dans le cadre du capitalisme et l’acte de créer. Il cherche à brouiller la frontière entre l’artisanat et l’art, tout en voyant la création comme une réponse à l’anxiété et au stress. L’acte de créer occupe ses mains lorsque son esprit est troublé.

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