Dernière génération I (2021-2024)
Julie Métivier
Grès blanc émaillé et oxydes, bombe de semence (argile crue, graines, feuilles) et coton teinté avec l’argile
Dimensions variables : 15 cm de diamètre
Prix de départ : 110 $
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Dernière génération II (2021-2024)
Julie Métivier
Grès blanc émaillé et oxydes, bombe de semence (argile crue, graines, feuilles) et coton teinté avec l’argile
Dimensions variables : 9 cm de diamètre
Prix de départ : 70 $
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Le projet Dernière génération explore la fragilité et la résilience de la nature dans un contexte où l’avenir environnemental est incertain. Ces œuvres éphémères, suspendues aux arbres comme des fruits étranges, associent des éléments végétaux et organiques pour créer une réflexion poétique sur la disparition et le renouveau. Chaque pièce se compose d’une enveloppe en céramique dure mais fragile, percée d’ouvertures qui dévoilent un noyau : un fœtus modelé à partir d’argile crue, de terre et de graines récoltées par l’artiste.
Les couleurs contrastées, muqueuse à l’intérieur et végétal à l’extérieur, mettent en lumière la tension entre vie et fragilité. Relié à sa coque par une tresse en coton teintée avec l’argile, le fœtus est suspendu jusqu’à ce que la pluie provoque la dissolution de la bombe de semences qu’il contient. Ce processus entraîne la chute du fruit et la germination des graines, permettant à la nature de fleurir et de se renouveler, tandis que le fœtus disparaît.
Cette œuvre peut être accrochée à l’extérieur, sous la forme d’une installation éphémère, pour exprimer pleinement son potentiel évolutif, ou à l’intérieur, si vous préférez la conserver plus longtemps.
Inspiré par une pancarte vue lors d’une manifestation environnementale, « Faites que nous ne soyons pas la dernière génération », ce projet traduit une réflexion sur le rôle de l’humanité face aux défis écologiques actuels. L’artiste propose une vision où, si l’humanité devait être la dernière génération, sa disparition pourrait néanmoins ouvrir la voie à un renouveau de la nature.
Dans ce projet, l’engagement écologique de l’artiste se manifeste à travers l’utilisation de matériaux récoltés localement et un intérêt marqué pour l’éphémère. Les œuvres traduisent l’importance des interactions entre l’homme, la nature et leur environnement commun. Dernière génération devient ainsi une métaphore : à la fois un constat sur la fragilité de notre monde et une invitation à imaginer un futur où la nature pourrait retrouver son équilibre.
Artiste au parcours singulier, Julie Métivier a travaillé en tant qu'ingénieure en informatique, avant de se consacrer au graphisme et à l'animation d'ateliers autour de la fibre textile. Titulaire d'un baccalauréat en arts visuels de l’UQAM, elle a opéré un changement de carrière pour explorer les évolutions socio-écologiques et notre rapport au monde dans un contexte de crise climatique. Son travail artistique interroge notre relation avec l’environnement naturel, bâti et transmis, et propose de réfléchir à des rapports alternatifs avec le monde qui nous compose et nous entoure.
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